Le
coup d’envoi de la semaine du patrimoine amazigh célébrant Yennayer 2968 a été
donné mardi au Musée d’art moderne d'Oran (MAMO), sous le slogan "Yennayer
nous rassemble’’. Les festivités de cette manifestation, ouverte officiellement
par le secrétaire général du ministère de la Culture, s’étaleront sur trois
semaines du 9 au 14 janvier en cours. Dans son allocution inaugurale, le
secrétaire général du ministère de la Culture, Smail Oulabsir, qui s’exprimait
au nom du ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, a mis en exergue
l’importance de la célébration de l’an amazigh, "un événement majeur dans
l’histoire du peuple algérien traduisant sa fidélité à son identité". M.
Oulabsir a rappelé, dans la foulée, les efforts consentis par les hauts
responsables de l’Etat, à leur tête le président de la République, Abdelaziz
Bouteflika, pour promouvoir "ce patrimoine cher au peuple algérien". "C’est
dans ce registre, d’ailleurs, que le premier magistrat du pays vient de
décréter le 12 janvier en cours, qui coïncide avec le nouvel an amazigh, une
journée nationale chômée et payée", a-t-il déclaré. Le ministre de la
Culture et après avoir consulté le Premier ministre a décidé que les festivités
célébrant Yennayer touchent toutes les wilayas du pays cette année, surtout
après que le président de la République ait décrété cette date une fête
nationale et officielle, a encore souligné le représentant du ministère de la
culture, non sans énumérer les initiatives prises par son organisme dans le
cadre de la promotion de la langue amazigh. Il a rappelé, au passage, que son
instance avait tout le temps contribué dans l’organisation des festivités
célébrant cette fête, avant même que cette dernière ne soit décrétée nationale
et officielle. Il a également insisté sur les récentes décisions du président
de la République qui a ordonné les instances compétentes de promulguer une loi
organique pour la promotion de la langue amazighe, estimant que "ce
nouveau pas de la plus haute instance du pays confirme, on ne peut mieux, tout
l’intérêt accordé à ce patrimoine et barre la route à tous ceux qui tentent
d’instrumentaliser le dossier pour des fins inavouées". Pour sa part, Si
El Hachemi Assad, secrétaire général du Haut commissariat à l’amazighité (HCA)
s’est dit réjoui par les acquis du patrimoine de l’amazighité dans le pays lors
des dernières années avec, à la clé, des textes réglementaires contenus dans le
dernier amendement de la Constitution en 2016. M. Assad est revenu aussi sur le
dernier conseil ministériel visant à mettre en exécution les dernières
décisions du président de la République ayant trait à la promotion de la langue
amazighe, qualifiant d’historique l’annonce de M. Bouteflika de faire du nouvel
an amazigh une fête nationale officielle. Pour le secrétaire général du HCA
également, "les Algériens ont tout le temps célébré ‘’Yennayer’’ à Oran et
ailleurs dans les différentes villes du pays, dans une ambiance familiale, mais
les festivités de cette année sont tout simplement spéciales et
exceptionnelles, car il s’agit de la première fois que l’événement soit célébré
dans la place publique". Une preuve supplémentaire, selon ses dires, de la
richesse de la culture algérienne et sa diversification, tout cela dans un esprit
d’unité nationale, a-t-il insisté.
Yennayer
nous rassemble
Même
son de cloche chez les autres intervenants, à l’image du président de
l’association "Numidia", Said Zammouche, une association habituée à
célébrer l’événement, ou le président du conseil populaire de la wilaya d’Oran,
professeur Boubekeur Mohamed. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi
Ould Ali a marqué, par sa présence, cette cérémonie d’inauguration de la
semaine du patrimoine amazigh, déclarant à la presse, en marge de cet
événement, qu’il était fier de participer avec la population oranaise la
célébration de cet événement historique, tout en rendant hommage au président
de la République pour avoir décrété cette date, symbole de l’une des
composantes de l’identité algérienne, une fête officielle et nationale. Même
son de cloche chez les autres intervenants, à l’image du président de
l’association "Numidia", Said Zammouche, une association habituée à
célébrer l’événement, ou le président du conseil populaire de la wilaya d’Oran,
professeur Boubekeur Mohamed. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi
Ould Ali a marqué, par sa présence, cette cérémonie d’inauguration de la
semaine du patrimoine amazigh, déclarant à la presse, en marge de cet
événement, qu’il était fier de participer avec la population oranaise la
célébration de cet événement historique, tout en rendant hommage au président
de la République pour avoir décrété cette date, symbole de l’une des
composantes de l’identité algérienne, une fête officielle et nationale. Le
programme comporte également des conférences littéraires abordant, entre
autres, la littérature amazighe entre l’oral et l’écrit, la célébration de
Yennayer et des œuvres du romancier Mouloud Mammeri, ainsi qu’un atelier
d’enseignement de tamazight. Un dîner de Yennayer sera organisé à l’auberge de
jeunes de Belgaid à l’est d’Oran et une virée touristique est prévue à des
sites archéologiques d’Oran.
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